mardi 30 novembre 2010

Freaks me out how similar we are






"Mon corps est une boutique éphémère, si tu ne me rapelle pas cette semaine, ça sera trop tard."

Si seulement j'osais t'avertir, mais j'ai peur que ça soit vain, j'ai peur que tu me renvoi ma propre agressivité, alors je garde, j'encaisse mais j'accumule, et je commence à bouillir, de rage et d'affection, car au final on a besoin de nos bourreaux. Je m'attache au bûcher qu'est ta rare tendresse et tu met feu à la paille, la paille que sont tout ces mots secs, silencieux, salaces. Leurre, dévotion.


samedi 27 novembre 2010

Le génie et la connerie sont malheureusement si proches

Ma tête


Au lieu de marcher en évitant les décombres, je vais les débarrasser. Je dors trop. Je pense trop. Et tu me fais perdre mon temps. Tu sais où me trouver. Maintenant, à toi de décider si tu veux me chercher. Tant pis pour la passion, c'est trop niais.





J'ai pardonné, pas oublié.





Dégage de ma tête, fais comme si j'étais morte, et ne reviens plus jamais si c'est pour partir aussi vite. Tu me fatigues.


Thunder only happens when it's raining.

jeudi 25 novembre 2010

mercredi 24 novembre 2010

Le goût du néant





Et chaque jour je fais un pas qui m'éloigne plus de toi. Chaque jour je parcours des kilomètres et tu es loin derrière moi. J'ai beau me retourner à chaque nouvelle seconde avalée par le temps, je ne te vois pas me suivre. Tu connaissais pas la consigne, mon ange, ni le sanglot que je réprime, mon ange. Lorsque je ne te vois pas c'est mon corps tout entier qui t'appelle et te réclame. Il n'y a que ma conscience et ses épaisses chaînes qui me freinent. Mais je suis trop loin maintenant. Tu as oublié mon nom, tu ne distingue plus la couleur de mes yeux. Mon visage se floute, tu me perd de vue. Et quand je ne suis plus qu'une ombre tu ris avec ceux qui ne croyait pas au "nous", tu ris comme si j'avais été un caprice.



Feeling, feeling, feeling, feeling, feeling, feeling, feeling, feeling, feeling,

lundi 22 novembre 2010

Pessimismus


J'ai trop peur qu'entre nous, il n'y ait plus rien qu'un grand vide.

Tu méritais une gifle et elle t'a embrassé sur la joue. Tu voulais qu'elle soit là mais tu t'es tut. Tu préfère le silence à la maladresse. Et elle salut ta sagesse mais elle n'honore pas ta lâcheté. L'énigme demeure là où tu souhaite garder la distance. Car tu la cherche dans la brume et tu l'ignore quand elle s'approche, est-ce qu'elle t'inspire le mépris ou au contraire est-ce qu'elle te terrifie? Toi seul sait comment interpréter ces paroles blanches, ces moments vides, comme ceux qui sont débordants, passionnés. Quand elle a froid: tu es transit; quand elle verse une larme: tu te noie; et quand elle te regarde et qu'elle scinde ton âme trop profondément, tu ferme tes paupières, ces portes d'aciers, et tu deviens aveugle à ce qu'elle te montre, car tu as peur, peur de toi même. Ton angoisse excuse ton arrogance mais la mésestime, tu dois l'absoudre. Car elle sait peu-être comment t'aimer mais elle saura trop bien comment te haïr.

lundi 15 novembre 2010

Ca m'arrive d'avoir froid


Parfois même j'ai peur du noir. Ca m'arrive d'être faible. Et de craindre le vide. Mais je ne craint vraiment que le vide de ton absence. J'ai peur de tes larmes comme j'ai peur de ton dédain. Je tremble à l'idée de me tromper. Et si j'avais tord de trembler? Je dis sans cesse "je", mais je pense "toi". La douleur m'éventre, la douleur m'éventre. Quelle douleur, quel corps. Tout est si trouble que je confonds égoïsme et altruisme. Qui de nous deux?



BUT WHAT IS LOVE WITHOUT LUST

samedi 13 novembre 2010

the crack you heard was not my heel breaking, was the sound of that thing crushing in my thorax, was the sound of my disappointment.


Il ya des débris d'une histoire dans ma chambre, gisants sur le sol, inanimés. J'essaye de les ranimer, je joue sur les mots, je veux les convaincre que les flammes sont dehors, qu'elles ne nous atteindront pas. Tu aurais voulu que je reste impersonnelle, extérieure. Mais je suis trop vicieuse.

Il y a la perception, le bon sens qu'on a laissé de côté. Tout les deux me hantent. Tout les deux m'habitent. Tu les manipule trop bien. Moi je bâtit les murs, je les abats. Je gère la distance. Et si tu trouve nos murs trop fins c'est parce que tu ignore qu'ils sont incassables et taillés d'estime.

Il y a trop d'estime. D'estime dont tu ne veux pas. Frileux. Fier. La méfiance est inappropriée. Perds la clé de ta cage. Laisse moi en exploser les barreaux. Ces barreaux rouillés, qui sont ta défense, ta défense inefficace, parasite. C'est juste ça. Ton armure. Brise-la.





Moi lorsque j'ai connu Clyde autrefois, c'était un gars loyal honnête et droit. Il faut que croire que c'est la société qui l'a définitivement abîmé.

mardi 9 novembre 2010

Light a candle to the past






Turbulences et fragilité, j'aimerai que tu me guide dans cette pénombre agitée, je rejette l'autorité et je m'en fatigue, je suis versatile, destructible. Je casse comme le cristal dont tes yeux sont faits, tes yeux si philosophes, si parfaits. Le vide qui fait ma vie est délabré et pourtant le néant cest pas périssable; j'en oublie de brûler pour ce qui m'a animé une fois ou peu-être plusieures, j'en oublie la folie fiévreuse qui m'habitait, le mouvement incessant qui me maintenait ardente , je le croyait éternel. J'attends le placide et le turbulent, j'attends son contact brûlant et son regard providentiel, j'attends qu'on me mette à l'épreuve, et mon accablement a l'ardeur d'Hercule. Je croule sous des pierres si lourdes.