The grabbing hands grab all they can, all for themselves after all. It's a competitive world, everything counts in large amounts.

Let's play Master & Servant.

Tu peu être enragé et placide. Tu peu être monstrueux et divin. Tu peu être martyr et boureau.

C'est comme si les mots brûlaient sous mon regard. Comme si déchiffrer ces lettres les immolaient par le feu de notre intepretation. Ils se dissipent dans l'air, sous forme de cendres grises, mais ne laissent aucunes traçes. Et je reste vide.

two thousands nine is over

Mes plaisirs sont simples: aller au Repas Tartine en tête du petit clan 3e âge, acheter le Vogue, tirer sur la clope de Rita à l'arrêt de bus en parlant sans même y reflechir, croiser Louis au casier, être habillée comme une roumaine le dimanche. J'adore son sourrire en coin, les fous rires de vendredi 16h45, déconner sur l'hélicopter de Chavanne et les bédos de Meudon. Quand Amy court sur ses talons en hurlant au Gosssiiip; les cafés-kinderbueno-oréo pendant nos heures de perms. S'asseoir dans la salle des éleves qui pue un mélange d'on-ne-sait-quoi et penser à rien, aller faire du shopping et le retour en tram quand nos pieds rennaîssent, être euphorique dans les vestiaires de danse parcequ'on est jeudi soir et que demain c'est vendredi. Arriver en anglais et faire le check marmitte à distance avec Thibaud et Jean. Crier Domo! dans la neige et va te faire enculer par tous les temps, se maquiller, manger du chocolat. J'en oublis. Mais les meilleurs sont surement les suivants: aller chez Marie de Meudon et savoir qu'on y sera comme dans une bulle de liberté, de chaleur et de bonheur incontrôlable. Marcher la nuit. Lancer la neige sur les voitures et dire des conneries chez Rita. Passer un moment chez Emilie avec la moitié des meilleurs. Rentrer en bus avec Jean. Jouer nos littéraires avec Gabriel et Thibault. Ecouter les blagues matinales de Côme et Gustave. Raconter ma vie à Marie en français avec toute la rangée pendue à nos lèvres. Quoiqu'il arrive, de bien ou de mal, d'agréable ou d'éprouvant. Ca finit pareil. Mon coeur explose et ma tête sature. J'ai toujours mal à la tête.

It's fuckin christmas.

La neige fond trop lentement. Cette éloge à la lenteur laisse le paysage incertain, entre deux phases. Tout comme nous. Entre l'esprit de noël et le refus de collaboration. Comme si le froid avait gelé nos veines et notre conscience. Comme si nos pieds étaient pris dans la glaçe et nous paralysait. Comme si nos yeux essayait de voir derrière un nuage trouble. Alors on arrive plus à trancher. On arrive plus à distinguer le bien du mal, ou plutôt l'agréable de l'acerbe. On peu faire des mauvais choix. Mais l'indécision est plus meurtrière.

He used to scream it at me - I heard it so often I became nothing

Love is friendship on fire.

I give a little to you, i give a little to him, i give a little to her

I'll make you look like a porn star baby. No one will ever be able to resist you, you'll knock them down. I'll make you feel like you're invicible, you'll be unreachable. I'll make you feel powerful and confident as your high heels hit the paving stone. You'll stand proudly because i'll make you look like an actress. Your glance will freeze them. Your lips will boil them. Your words will make them still. Everyone stop and stare, look at my porn actress. Isn't she fuckin beautiful?

BANNIS-MOI

S'il te plait. Avant qu'il ne soit trop tard. Je sais qu'il n'est pas trop tard. Ou plutôt si, je sais qu'il est trop tard mais j'aimerai croire qu'on peu encore revenir en arrière. Putain, et maintenant, on fait quoi? We're stuck in this trap. Everyone knows your eyes are driving insane all those girls. This includes me. Everyone knows i can play my game and last long, at least until these guys taste the dust. Including you. I guess we belond to each other. I guess we cant be apart.

C'est injuste, injuste, injuste, injuste, injuste!

Don't fuck with Domo.

"Sans aucun doute, il y a ressemblance entre l'amitié et l'amour. Nous dirons même de l'amour qu'il est la folie de l'amitié."

Joe wants you. Joe doesn't want anyone else. Joe, do you?

J'ai eu envie de lui parler. Et puis l'envie est partie. J'ai pensé à la souffrance qui découlerai des maux échangés. Au moment où on se dira qu'on est vraiment assortis, et où l'amertume affreusement douleureuse s'installera au fond de nos coeurs. "Un jour sans penser à toi est un jour perdu, mais de toutes façons je n'ai pas le choix, tu me hantes." Je sais que jamais nos regards ne se posent au loin sans chercher l'autre. Je sais que notre seule satisfaction sera de nous trouver.

C'est DINGUE.

Dingue, ce paradoxe. Dingue ce manque. Dingue la façon dont tu te comporte pour m'assassiner. Dingue comment tu reussi à m'abattre à coup d'as de coeur. Dingue ce que tu me fais dire, faire et penser. Encore plus dingue la façon dont tu me fais tout mélanger. Avec toi j'oublie parfois même qui je suis. Et ça me rend dingue de m'en souvenir. Toutes ces images qui dressent un mémorial au passé, et nous inclu dedans.Il n'y plus de substance, de matérialité dans notre passion auparavant si flambante. Elle est devenue terne et passive. C'est dingue de ne voir plus que l'ombre de ce monument que j'ai tant adûlé. De ne plus pouvoir regarder la pluie tomber sans avoir envie d'y danser ou d'y pleurer. J'ai perdu la tête à essayer de comprendre la frontière amoureuse. C'est ce qui nous rend vivants, c'est surement ce qui nous tuera.

C'est DINGUE, pourquoi tu me tue?