dimanche 19 juin 2011

Tri relationnel



And the words keep dying, dying.

Tout cela devient trop sérieux j'ai l'impression de mourir demain et de n'avoir rien consumé, de n'avoir été personne. Et ces mots qui continuent de fuir, fuir..Qu'en est il de l'insouciance et de nos rêves vertigineux, quelle chute nous a conduit à tant de méfiance, de scepticisme. Nous ne croyons plus en rien. Et l'alliance sacrée qui autrefois visait la lune, celle qui nous rendait invincibles, n'est plus qu'un vaste souvenir de désillusions, de frustration. Un nuage de succès insignifiants, de rires et de projets, un épais nuage de fumée, la fumée verte. Le confort dans nos ambitions, nos fantasmes. A trop espérer, à trop se promettre. Puis les fractures se sont enchainées à une vitesse fulgurante et ce rythme nous a tué, il nous a tué. Un tas de brisures. Je n'arrive plus à croire, sans toi. On a trop souvent peur des brûlures.

mardi 7 juin 2011

Syllogisme

Les enfants sont perdus. Nous sommes perdus. Nous sommes des enfants.
Qui peut dire quel âge nous avions alors que nos enjeux sont les mêmes.







Diamants sur canapé, larme sur oreiller, j'aimerai tant que ton amertume se change en compréhension, que ta haine si soudaine et virulente s'explique. Dans le mystère que j'ai cru sécurisant tu a rangé tes espérances et tes rêves, en ignorant la limite des fantasmes. Alors j'ai saboté le plus parfait des mirages et j'ai joué mon classique. Révélant la Preuve Ultime de notre réel degré d'intimité: nul. Etrangers amoureux d'eux-mêmes à travers une personne dans laquelle ils reflètent leurs ambitions, clairement naïves et idéalistes, vis à vis du nombrilisme, de la personnalité, de l'existence, de ses étapes, etc.. La fausse culpabilité peine à survivre tandis que la déception se loge dans nos entrailles et s'y plait -je suis déçue de moi à travers toi-. L'objet de nos désirs, simple expression d'un égocentrisme couvert d'abnégation mal placée, fut meurtrier.





Et c'est loin d'être fini