dimanche 25 avril 2010

Crystal Castle brainwashed me














J'aurai jamais assez d'une vie!



Et quand vers sept heures la forêt commence à répandre cette odeur de danger, lorsque derrière les arbres suinte la lumière étrangement attirante du crépuscule, je sais que tu te languie de retrouver mes yeux, car ils sont ton seul repère. Dans ce que tu appelle ta "nuit noire", tu n'a de cesse de crier mon nom, il traverse tes obsessions et se percute à tes tourments. Jamais il n'atteint mon oreille. Je suis le poids qui t'empêche de fendre ces rideaux brodés de papillons noirs. Lorsque ciel se voile, j'obsède ton coeur. Et la pluie s'abat mais mes traits resteront un mirage permanent pour ton oeil affamé. Chaque agression te renvoi au sous-sol de mon estime et les barreaux de mon échelle sont sciés. Je te regarde alors t'enfoncer dans ton masochisme mais je n'ai que faire de tes gémissements. Je t'observe t'envelopper de ta maladie et tu rage, de tes automutilations qui ne guériront jamais.







J'ai mal aux pieds au ventre à la tête aux sourcils aux phalanges achève-moi!

vendredi 16 avril 2010

You'll soon get strong enough



ELIMINATE


You've applied the pressure to have me crystalised ...








Tu as tellement peur de ce que les gens pourront dire. Mais cela est normal, tu n'es qu'humain.




Tu préfère choisir les moments où tu baisse la garde. Tu n'aime pas dépendre des autres mais tu aime être épaulé de loin. Entre tes deux poumons, il y a ton coeur. Voilà ce qui te rend commun. Cette caractéristique que tu partage avec le reste de tes semblables te rend banal. Et ne fait qu'accentuer l'ennui que tu succite. Ta partie supérieure, à découvert, peu bien entretenir un mystère artificiel, ta Bible reste la même. Tes gestes ne perpétuent aucun secret et je n'ai que faire de ton silence translucide. Je vois en toi car tu es limpide.








"-Mais elle? Elle est..



-Elle n'est rien."

mardi 13 avril 2010

Holidays & Cookies













Like a butterfly: pretty to look at, hard to catch.







Always speak true words







Je me sens très bien chez eux, moyennement chez moi. Et le soleil qui frappe ta facade m'apelle au changement, l'inconnu parait si triomphant.









J'avais peur du silence et maintenant je fuis tes mots.

dimanche 11 avril 2010

I use to laugh when i remember the time we didn't care about anything. That time our smile was full of innocence!










Etrange, les photos de l'époque où il nous manquait ce qu'on a finalement obtenu, à tort. Ce changement ne nous a rien apporté de bien. Il a effacé ce sourrire et aujourdh'ui il n'y a aucun plaisir à attendre ce qui viendra avec certitude. J'efface, je recommence, on efface, on recommence. Suis-moi?



Quand je me retourne, je vois ton regard plein d'espoir, plein d'un amour que je ne mérite plus. Je rempli mes poumons, il y a peu de nuages dans ce ciel. Vas-tu ouvrir les yeux? Verra-tu un jour par les yeux de ceux qui t'ont tant aimé? Ceux que tu as ignoré. A present ils tentent de t'oublier dans un silence trop violent pour ton oreille. Oublie tes cheveux qui ondulent au vent. Oublie ton reflet dans cette mer trouble.




Je ne suis pas patiente mais j'aime qu'on m'attende.