lundi 27 décembre 2010

Uncover our heads and reveal our souls










Mes tripes sont toujours là bas. Je suis ici en apnée et mon air est là bas. Lorsque mon pied foule la terre de mes origines, j'oublie le calcul et je révèle l'instinct. Et ce qui dort en moi depuis trop longtemps s'éveille. Soudain tout reste simple mais exceptionnel. Chaque habitude prend des airs de merveille. Car tout ce qui est faux ailleurs est ici rendu véritable. Les choses ont un goût différent, authentique. Les odeurs sont familières et rassurantes, comme lorsque l'on rentre dans la maison d'un parent. Le danger est un étranger sur cette terre promise; la sensation de calme prospère. Je pourrais parcourir la ville dans le noir le plus sombre. Je connais trop les virages de ces routes, les arbres de cette forêt, la couleur fade de ces immeubles et les gens qui y vivent encore. Les habitants ne sont pas gris. Ils sont ce qu'ils sont, colorés, incroyables. Ils sont mes frères perdu, ils sont mon coeur et je ne garde que l'esprit lorsque je m'éloigne. C'est comme si ma vie n'était qu'une periode de vacances prolongée, je suis en vacances depuis des mois, depuis des mois je m'installe ailleurs et parfois je reviens chez moi, à la maison, et je respire, car mes vacances sont désagréables.

mardi 21 décembre 2010

Un goût de poussière


Remuer le passé n'est jamais bon. On trouve les rires mais ce qui nous surprend sont les terreurs. Elles nous attrapent à la gorge et nous tirent vers les abysses que nous avons trop connu, et avec la distance, nous paraissons si petits et ridicules, insignifiants et faibles. La personne que nous étions alors nous apparait, comme un fantôme, et nous devons reconnaître à quel point c'était noir. J'ai eu peur, souvent, nous avons eu mal et cette douleur s'est imprégnée dans les choses qui faisaient notre cercueil à ce moment là, les paroles de nos chansons et les images sur nos murs, les endroits qui faisaient nos refuges et les effluves d'accablement qui nous enveloppaient dans le désespoir. Alors quand l'épaisse fumée de ta cigarette ondule jusqu'a mes souvenirs, je ne vois pas que l'allégresse, flétrie et ternie dans les catacombes tu temps; je vois aussi l'ivresse triste qui nous habitait et nous descendait sans relâche, c'était le spleen, c'était l'insatisfaction, et nous étions blasés, nous étions sinistres.

mardi 14 décembre 2010

i've been eating so much corn lately, i hope im not turning yellow




Trying to figure out what ISNT pissing me off. Je voudrais que la personne que je dois trouver porte un panneau "OUI CEST MOI". Cause its pretty tiring. Looking for something and not finding it is frustrating but when it turns out it's not something but SOMEONE that you need, its waay too harsh. When it turns out people you need the most are behind you. When they belong to your past and you can't go back. These people are just weaving their own regrets. Are you part of their bitterness like they're part of yours?
Sisters, brothers, lovers, friends and desperation, faked hope and good hangover, oh where are you hiding, after all these years, after all my defeat. Am i blind to someone, am i deaf to a relative? Just tell me where i should search cause i have been spliting my soul and i haven't found any fragment of this. Just tell me i haven't missed everything. Cause i need you more than ever.

mercredi 1 décembre 2010

How does it feel to treat me like you do?




Scorpion, vipère, dragon! Tu sais où trouver mes failles et tu injectes ton venin dans chacune de mes plaies. Ma chair est molle, mon coeur se rend. Ton oeil si fin ne semble avoir que moi pour cible et il me brise assurément. Mais tes morsures, ton contact, eux me sont mortels. Et même si je sortais de tes griffes à temps, ton poison me ruine car sous ton influence je suis cristal, ton appel me fragmente et ton murmure me fait éclater en des milliers de morceaux coupants.
Tu es si pieux et pourtant tu es blasphème, ton désir est pur mais tes manières sont cruelles.


"I've been a martyr for love, tortured every hour"