dimanche 13 mars 2011

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On peut plaire à tout le monde avec n'importe quoi.

samedi 12 mars 2011

Kill me, kill me







J'ai ravalé ma peine à coup de Tranxen..



Je me consume aux craven et j'essaye de comprendre ce détraqué qui m'a tant tourmenté. Je ne suis qu'une bribe et je dérive sans but, malgré tout à la recherche de ce qui pourra m'empêcher de détruire ce qu'il reste de moi. Je m'étonne encore de rencontrer des spécimens si peu complexe et si vides, tant les tribulations se font oppressantes, omniprésentes. J'accueille les doutes j'héberge les craintes, je maintiens le spectacle tandis que mes entrailles subissent l'orage. Quand ces plaies cesseront donc de saigner? Quand est-ce que le vide s'emplira? Et qu'est-ce qui me pousse encore vers toi, qu'est-ce qui m'intrigue tant, qui m'empêche d'avancer.

jeudi 10 mars 2011

Run deep run wild!



Je ne peu m'empêcher de revenir à toi, malgré notre histoire, je ne peu m'empêcher de te plaindre alors que je te hais tellement, je te hais d'un amour déçu, j'ai tant renié mon amertume, tant essayé de te blâmer. Pourquoi mes tripes réagissent-elles à ton image alors même que tu es laid, que je te méprise. Ta présence me fait l'effet d'un électrochoc, jamais je ne serai assez bien pour toi, jamais tu ne me verra. Et pendant que mes yeux te suivent, ma tête explose, je te vois si beau, si monstrueux, si adorable et méprisable. Je te vois débris et relique. J'essaye de trancher. De savoir s'il faut t'oublier. Alors mon regard ne te quitte pas, je t'analyse et je suis perplexe d'accorder tant d'intérêt au désordre que tu as laissé en moi.

mercredi 9 mars 2011

Future rust and then future dust





On m'a d'abord brisé les chevilles, puis les tibias, les genoux, mes adducteurs sont sur le point de céder, puis on s'attaquera à mes côtes, à mes clavicules, à mes phalanges. On me cassera la machoire, le nez, les arcades. Et pour finir, on me brisera le cœur.

Je mange des bouts de questions. Je mange tes réponses. Je sais ce que tu aimes, ce que tu veux, ce que tu n’a jamais eu. Je sais combler les vides. Je sais les créer. Il est facile de simuler le manque, ou la satiété. Mais je bois tes paroles. Tu m’enivre. Et je dévore; tu abrège ton discours, tu étouffe tes questions pour laisser place à la fumée, à la brume à travers laquelle tout paraît si beau et magistral, celle qui amène les chimères. Tu crois apercevoir un nous. Tu nous élèves au rang d’animaux. La fumée, l’illusion écartent tout de ce nous. Seuls. Dans la brume. Je ne fais qu’une bouchée de ton mirage, on ne dis pas ces choses, les choses perdues, les choses qu’on rêve. Il faut les rêver avant que la réalité ne les rendes ridicules.