lundi 17 décembre 2012

C'est du plomb dans mes veines et chaque vaisseau pèse une tonne

jeudi 17 mai 2012

To our weaknesses.

Tu m'a fait adhérer à un rêve qui n'était pas le mien et tu m'a convaincu d'un idéal auquel je ne croyais pas, pour le prix d'un attachement prématuré, pour le prix de quelques heures parfaites. L'entourage n'a pas manqué de souligner l'écho surprenant de nos pensées, le reflet remarquablement identique de nos comportements. Et tout ce mépris que j'ai désormais à ton égard n'égalera jamais l'émerveillement que je ressentais il y a si peu de temps en te voyant marcher, parler, respirer. Je voudrais que tu sache qu'on ne gâche pas une telle harmonie car je sais qu'elle n'existait pas seulement dans mon cœur et qu'elle était assez singulière pour que nos proches en fasse témoignage.  Je voudrais que mes yeux ne saignent pas autant pour une déception que je m'étais refusée. J'ai pourtant appris à déjouer les sorts. Mais cette illusion était parfaite et je n'aurais jamais fini de me fustiger.

dimanche 22 avril 2012

J'aurai aimé ne pas entendre ses os se briser ni ton âme se morceler. Qu'est-ce que nos superficialités face à la pesanteur. Cette eau noire, ces mois brûlés. Elle n'était pas seule lors de sa chute, seule comme elle aurai pu l'imaginer. Elle vous entraine, vous fracasse au sol. Vous offre un aperçu de la mort qui vous attend, de la douleur invisible qui bientot vous traverserera et vous calcinerera. L'incendie devant votre porte, le brasier que rien ne calmera. Il dévorera vos meubles, vos espoirs et vos entrailles avant de s'épuiser, de se lasser de votre chagrin. Et c'est la colère, tant de colère qui nous reste, une rage sans limite et une indignation abyssale. Nous avons peur de ta peine, nous souffrons de ta douleur. Quelques mètres avant le sol. Quelques secondes durant la chute. Quelques mois de supplice. Quelques années d'amertume. Une vie de deuil.

dimanche 18 décembre 2011

I want you


La paranoïa. Les conclusions hâtives. Les mirages d'hier aujourd'hui ravivés. Ceux que nous avons eu tant de mal a réprimer. J'aurais préféré ne plus en entendre parler, cesser les combats platoniques et vivre l'action, les actes qui font mal, ceux qui changent le sens des mots. Tes lignes, tes gestes, tes attentions, tes intentions cachées, tes hésitations, ton estime anonyme ne veulent rien dire, ne m'évoquent rien. Mais tu me dérange, et je répugne ma naïveté. Le dernier frisson date de si longtemps. J'oscille entre folie autodestructrice et euphorie nerveuse, sans jamais trouver l'équilibre, sans jamais comprendre ce que tu ne veux dévoiler. Le long de la rue de la pitié, tout ce que je peu voir sont ces rêves solidifiés, ces prières matérialisées qui finalement m'inspire plus de terreur que d'envie, plus de chagrin que d'allégresse. Si le hasard me blase je trouve mes actes autant réfléchis qu'absurdes, j'ai peur d'être grotesque et ce souci m'obsède. Je veux des gifles, je veux des certitudes et des matérialités, je te veux toi.

mercredi 14 décembre 2011

mardi 6 septembre 2011

Harness my energy


Can't you see through the tears, love you more than those bitches before

Yesterday i cried. La définition de vouloir est devenue trop floue. Ton narcissisme m’enfouis sous terre, là où je peu oublier mes valeurs. Trop habitué à la docilité de ton entourage, je ne subirai pas ta tyrannie, fin du règne. Toi qui voit en moi tant de choses que je ne ressens pas, tu fais de ta déception ma première hantise. Mais je refuse de tomber dans le piège de celles qui s'avilissent devant le mépris des bourreaux qu'elles ont choisis, qui se torturent et se jettent dans un gouffre en connaissance de cause. La possession n'est qu'une illusion, sortez de vos caprices. Toute peine peut être évitée. Il suffit d'accepter d'autres douleurs.