


Y'a des marroniers dans mon allée et ça me rapelle Georges Langrognet.
Tu as le droit d'être mon poison. Parceque tu es la seule exception.
J'aimerais bien que tu sois ma drogue, mais je ne trouve même pas goût à l'addiction. J'aimerais que tu m'endorphine, me paralyse dans une joie frôlant l'hérésie. J'aimerais que ton ivresse se répande délicieusement dans mes veines. J'aimerais être heureuse à en être suicidaire. Mais je ne peut même pas m'autoriser à en être dépendante. J'ai compris il y a bien longtemps que rien ne dure, rien n'est éternel, peut importe la couleur et l'intensité de la flamme qui nous consume. J'ai compris, et je ne suis pas dupe, je sais que leurs mots ne valent rien. Mais toi, tu es la seule exception. Je sais que la noirceur de tes entrailles, la noblesse de ton être fait de toi un esprit différent. Je ne pourrais m'écorcher les genoux au sol que pour toi ou avec toi. Ce trait d'union, entre toi et moi, est perceptible dans l'obscurité de nos doutes tant il reluit. On pourrai oublier le goût et l'odeur du monde laissé derrière. On pourrai partager notre sang ou notre chair, qu'importe. Nous sommes une même âme en deux corps.