Je suis le sable que tu tiens dans ta main. Tu te relâche sous l'effet de la confiance. Et il file entre tes doigts, il glisse lentement, il s'enfuie et tu contemple. Et quand sa course s'achève, il ne reste au
cœur de ta main qu'une infime partie de ce qui s'y trouvait au commencement. Il te reste un souvenir. Des morceaux dans ton cœur. Je suis le vent. Et tes murs n'y peuvent rien, je te démolirai. Je suis la lumière. Et je m'attache à t'aveugler. J'annule ta perception, dans la clarté tu reste ignorant.Je suis la pénombre. Tu t'y noie. Tu succombes.
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