
Il ya des débris d'une histoire dans ma chambre, gisants sur le sol, inanimés. J'essaye de les ranimer, je joue sur les mots, je veux les convaincre que les flammes sont dehors, qu'elles ne nous atteindront pas. Tu aurais voulu que je reste impersonnelle, extérieure. Mais je suis trop vicieuse.
Il y a la perception, le bon sens qu'on a laissé de côté. Tout les deux me hantent. Tout les deux m'habitent. Tu les manipule trop bien. Moi je bâtit les murs, je les abats. Je gère la distance. Et si tu trouve nos murs trop fins c'est parce que tu ignore qu'ils sont incassables et taillés d'estime.
Il y a trop d'estime. D'estime dont tu ne veux pas. Frileux. Fier. La méfiance est inappropriée. Perds la clé de ta cage. Laisse moi en exploser les barreaux. Ces barreaux rouillés, qui sont ta défense, ta défense inefficace, parasite. C'est juste ça. Ton armure. Brise-la.
Moi lorsque j'ai connu Clyde autrefois, c'était un gars loyal honnête et droit. Il faut que croire que c'est la société qui l'a définitivement abîmé.