two thousands nine is over

Mes plaisirs sont simples: aller au Repas Tartine en tête du petit clan 3e âge, acheter le Vogue, tirer sur la clope de Rita à l'arrêt de bus en parlant sans même y reflechir, croiser Louis au casier, être habillée comme une roumaine le dimanche. J'adore son sourrire en coin, les fous rires de vendredi 16h45, déconner sur l'hélicopter de Chavanne et les bédos de Meudon. Quand Amy court sur ses talons en hurlant au Gosssiiip; les cafés-kinderbueno-oréo pendant nos heures de perms. S'asseoir dans la salle des éleves qui pue un mélange d'on-ne-sait-quoi et penser à rien, aller faire du shopping et le retour en tram quand nos pieds rennaîssent, être euphorique dans les vestiaires de danse parcequ'on est jeudi soir et que demain c'est vendredi. Arriver en anglais et faire le check marmitte à distance avec Thibaud et Jean. Crier Domo! dans la neige et va te faire enculer par tous les temps, se maquiller, manger du chocolat. J'en oublis. Mais les meilleurs sont surement les suivants: aller chez Marie de Meudon et savoir qu'on y sera comme dans une bulle de liberté, de chaleur et de bonheur incontrôlable. Marcher la nuit. Lancer la neige sur les voitures et dire des conneries chez Rita. Passer un moment chez Emilie avec la moitié des meilleurs. Rentrer en bus avec Jean. Jouer nos littéraires avec Gabriel et Thibault. Ecouter les blagues matinales de Côme et Gustave. Raconter ma vie à Marie en français avec toute la rangée pendue à nos lèvres. Quoiqu'il arrive, de bien ou de mal, d'agréable ou d'éprouvant. Ca finit pareil. Mon coeur explose et ma tête sature. J'ai toujours mal à la tête.