Pour moi rien n'a changé, le monde s'est arrêté depuis que je l'ai quitté. Mais pas n'importequel monde, le leur, le mien, le notre. Celui qu'on s'est partagé pendant 11ans. Je m'en vais le coeur léger, bien sur c'est facile si on ne pense pas au futur. Parceque c'est ce qu'on doit faire, savourer l'instant présent, se régaler d'une réussite, d'un triomphe. Le changement semblait parfait. Passer de l'autre côté, oublier pour un temps celui-ci, c'était si facile. Pourtant qui aurait pu soupçonner la douleur qui s'en suivi, la blessure qui, malgrès tout, ne fit que se creuser? L'éloignement renforce les liens du coeur. Escequ'on y pense à ça, lorsqu'on se sépare de nos tortionaires, de nos démons? Escequ'on aurai pu savoir qu'on finirai par les aimer, une fois de l'autre côté?
Je n'ai rien deviné. J'ai subi, mais je n'étais pas seule. Puisque cette piqure au coeur on la partageais tous, et c'est finalement en apaisant la douleur des autres qu'on oubliait la sienne.
On ne se rend pas compte de l'hoooorrrreeeeeurr d'un orage quand on reste à l'intérieur. Il faut sortir. Pas sur la terrase j'entend, mais loin de chez soi, loin de tout.
Je n'ai rien deviné. J'ai subi, mais je n'étais pas seule. Puisque cette piqure au coeur on la partageais tous, et c'est finalement en apaisant la douleur des autres qu'on oubliait la sienne.
On ne se rend pas compte de l'hoooorrrreeeeeurr d'un orage quand on reste à l'intérieur. Il faut sortir. Pas sur la terrase j'entend, mais loin de chez soi, loin de tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire