vendredi 8 mai 2009

In a crime wave, among dead bodies.


La bouffée de liberté qui commence par les pieds et explose dans le ventre jusque dans la poitrine, pour finalement étinceller dans l'esprit. Et cette impression de tout connaître, de tout contrôler, d'être maître du futur immédiat et que l'immédiat n'a plus de limites. Decouvrir tant de choses, avoir le sentiment de se les aproprier. Rire à s'en couper le souffle, se moquer du monde qui nous vois, qui nous juge, qui nous envie. Realiser qu'on est peu être rien mais que mutuellement on est tout, sur cette digue qui nous appartient à présent, "Bonsoir Knokke". Le pouls qui s'élève à mesure que les mètres s'envolent, chaque matin le même but qui se rapproche. Le sourrire qui ne s'efface jamais de nos lèvres et la peur au ventre que tout finisse trop tôt. Se sentir chez soi n'importe où, puisqu'après tout, ce qu'il nous reste est l'autre. Sentir que plus rien ne compte, seul l'instant présent mérite l'attention.

1 commentaire:

Lun' a dit…

Je n'oublierai jamais cette sensation. Grace a toi. Le soir lorsque la digue etait deserte, qu'il faisait bon,qu'on avait l'impression de s'envoler a force de pedaler toujours plus vite, meme avec un demi litre de milkshake dans le ventre ... Rire a s'en essoufler mais profiter de ce vent scelant nos cheveux, en ayant l'impression de prendre des bouffées de bonheur liquide qui nous remplissaient de joie. Le monde nous âppartenait, est-ce toujours le cas ?