
Je te voyais de l'autre côté de la rue, lorsque le paysage a soudain changé. Ce n'etait plus une route, de l'asphalte qui nous séparait, mais une mer. Une mer sombre et agitée, froide et effrayante. Un vent gela l'atmosphère, un ordre d'immobilité. Stupéfaction, impassabilité.
Je dois dire que ce fut le meilleur conseil qu'on m'ait donné, car quelquechose brûla en moi. Tout ce qu'il me manquait pour comprendre la tempète qui nous déchirait s'embrasa. Tous les mensonges qui m'empechait de me sentir libre, ils partirent en fumée. Dès lors, la mer glaçée devint incandéscente. Elle devint limpide et sereine. Les doutes, la jalousie, la cupidité, la confiance, les questions, les erreurs, les illusions, l'amour, se consumèrent en elle. Puis elle devint franchissable, la voie devint visible. Je pouvais me jeter toute entière de l'autre côté, tu pouvais tendre ta main pour saisir la mienne. Mais si je décidais de ne pas te rejoindre? Si je décidais de tourner le dos aux risques dont tu n'a pas conscience, aux circonstances que tu ne veux pas admettre, aux faits que tu refuses de voir? Si je décidais de te tourner le dos, à toi.
2 commentaires:
Wouhou ya du news par ici! Elles sont cools tes nouvelle photos, et tes textes aussi.
Bisoux
tres intiresno, merci
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